L’Institut économique polonais (IEP) a annoncé que la Pologne termine l´année 2018 avec 5% de croissance. A cette occasion, celui-ci a fait part de ses prévisions pour l´année prochaine où le taux de croissance du PIB pourrait atteindre 4%.

En 2018, la croissance a été favorisée par la consommation accrue résultant d’une bonne situation sur le marché du travail, une forte croissance des salaires, un faible taux de chômage et une inflation relativement faible. Selon IEP, au cours de deux premiers trimestres de l’année prochaine, la consommation devrait continuer à croître.
La menace réelle qui survient est la détérioration de la situation économique mondiale. Si le ralentissement affecte sérieusement l’Europe, la Pologne doit s’attendre à une dégradation des résultats des exportations. Les investissements, surtout ceux en infrastructures, pourraient ralentir également. D’autre part, l´économie sera soutenue par la baisse du prix des carburants prévue pour l´année prochaine.

L’usine de moteurs Mercedes-Benz de Jaworze n’est pas le seul investissement de Daimler AG en Pologne. Parallèlement, des travaux sont en cours sur le développement du centre logistique Mercedes-Benz “LC Warszawa” situé à Ołtarzew, près de Varsovie.

L´extension est réalisée par Daimler Real Estate en collaboration avec Mercedes-Benz Polska. L’investissement comprend la construction d’un nouvel entrepôt avec des bureaux et des équipements sociaux. Sa superficie sera d’environ 15 000 m², ce qui veut dire que la nouvelle partie du centre logistique sera 60% plus grande que la précédente, mise en service en 2001.

La réalisation de ce projet est prévue pour fin janvier 2019.

LC Warszawa fournit des pièces de rechange originales de Mercedes-Benz aux réseaux de concessionnaires en Pologne, en Ukraine, en Biélorussie, en Lituanie, en Lettonie et en Estonie.

Le nouvel investissement permettra sans aucun doute une livraison plus efficace des pièces de rechange originales aux revendeurs de cette partie de l’Europe.

Le 11 décembre 2018 à l´initiative de l´Ambassade de Pologne à Paris, les prix des meilleurs exportateurs polonais en France pour l’année 2017 ont été décernés. Parmi les lauréats figuraient KGHM Polska Miedź (extraction de cuivre et d’argent), Crist SA (chantier naval), Fabryka Mebli Forte SA (fabricant de meubles) et Oknoplast Sp. z o.o (fabricant de fenêtres).

Les données de l´Office National des Statistiques (GUS) montrent une tendance à la hausse continue des exportations vers la France. En 2017, elle s’élevait à 11,6 milliards d’euros, contre 10,1 milliards en 2016.

La France est le 4ème partenaire commercial de la Pologne.

Mondelēz International, l’un des plus grands producteurs de snacks au monde, va investir 5 millions de dollars américains dans son centre technique mondial situé à Wrocław, en Pologne.

«Le centre technique de Wrocław est unique, non seulement pour ses scientifiques et ses ingénieurs divers et talentueux, mais également pour sa maîtrise des technologies du chocolat, des biscuits, des chewing gums et des bonbons. Grâce à ce nouvel investissement, nous pourrons surprendre et ravir nos consommateurs et nos acheteurs grâce à de nouvelles combinaisons intéressantes de technologies, de formats, de remplissages et bien plus encore », a annoncé Kevin Powell, vice-président de Mondelez.

La nouvelle arrive 18 mois après l’ouverture du centre, qui représentait un investissement de 17 millions de dollars. L’investissement supplémentaire de 5 millions de dollars américains vise à étendre les activités de recherche et développement de la société au-delà du chocolat et de la boulangerie et à servir les innovations en matière de chewing gum et de bonbons.

Cette installation ultramoderne servira désormais de plaque tournante pour la recherche et le développement pour un large éventail de marques emblématiques mondiales et locales, telles que Oreo, Cadbury Dairy Milk, Toblerone, Trident, Hollywood, Stimorol et Dirol.

La consommation de bière en Pologne augmente d’année en année, ce qui stimule le développement de l’ensemble du secteur, qui est inextricablement lié à l’agriculture. 

On estime que la valeur du secteur brassicole pour l’économie nationale est plus de deux fois supérieure au budget de l’État consacré à la science.

L’Association des employeurs de l’industrie brassicole indique que l’emploi direct dans les brasseries est de 9 300  personnes, mais le fonctionnement de l’industrie brassicole signifie également des emplois dans des industries connexes, principalement dans le commerce, l’agriculture, l´industrie alimentaire ainsi que dans le secteur HoReCa (Hôtellerie, Restauration, Cafés). On estime en effet qu’en 2017, le nombre total d’emplois liés à la bière en Pologne s’est élevé à 157 500 personnes.

Les achats, la production et la vente de produits du secteur brassicole ne constituent pas seulement des emplois, ils représentent également une contribution importante aux budgets des ménages polonais. En 2017, le revenu total des polonais de l’industrie brassicole s’élevait à 5,6 milliards de zlotys. Dans ce groupe, 1,4 milliard de zlotys revient au commerce, près d’un milliard au secteur HoReCa, ainsi qu’à l’agriculture et l´industrie alimentaire.

PAIH – l’Agence polonaise d´investissements et de commerce – a annoncé que pendant les années 2015 à 2018 dans les Zones Economiques Spéciales (ZES), le plus grand nombre de postes de travail a été créé par les entreprises allemandes (16%). Juste après viennent les sociétés de Corée du Sud (15%), États-Unis (12%) et Pologne (11%).

PAIH a analysé la valeur industrielle des projets d´investissement qu´elle a soutenus entre 2015 et 2018 et en a conclu que 80% d´entre eux sont réalisés dans les ZES.

Les plus grands investissements dans ces projets viennent des entreprises sud-coréennes (29%), suivies des entreprises allemandes (16%), belges et polonaises (8% chacune).

En ce qui concerne les postes de travail dans les industries dans les ZES, le plus grand nombre a été créé dans l´automobile (40%), puis l´électromobilité (15%) et l´industrie alimentaire (12%).

L´Agence PAIH a noté que jusqu’à présent, les ZES (créées en vertu de la loi de 1994) ont été un outil “soutenant de manière systématique l’esprit d’entreprise en Pologne”.

Elles visaient à accélérer le développement des régions les plus pauvres du pays, à attirer des capitaux et à réduire le chômage. Grâce à la création des ZES, entre 1995 et 2017, 2 000 entreprises ont été créées sur leurs sites, elles ont créé et maintenu plus de 350 000 emplois et ont attiré au total plus de 120 milliards de zlotys de capitaux [30 mld€].

Les IDE n’augmentent pas, mais ne diminuent pas non plus – selon le rapport des marchés financiers. De janvier à fin septembre, le nombre de projets d’investissements «greenfield» annoncé s’élève à 228 et est pratiquement identique à celui de la même période de l’année dernière. La valeur du projet a cependant légèrement augmenté (à près de 10,5 milliards USD) tandis que les emplois, un peu moins (46 800) – selon les données de FDI  Markets, une société du groupe Financial Times qui surveille les IDE dans le monde.

Le nombre d’IDE annoncé en Pologne au cours des trois premiers trimestres a légèrement diminué, tandis que la valeur prévue des dépenses est plus élevée. La Pologne continue d’attirer des IDE avec un bon rapport qualité / prix, des fondamentaux économiques solides, un grand nombre de consommateurs, d’excellents employés et une position stratégique – déclare Courtney Fingar, rédactrice en chef de FDI Magazine.

La Pologne reste le leader des IDE en Europe centrale et orientale. Dans un groupe plus large qui compte les pays en voie de développement comme les pays Baltes, Serbie, Malte, Bosnie-Herzégovine,  Slovénie, Croatie, Moldavie, Albanie, la Pologne excelle en nombre de projets mais au niveau de la valeur des investissements, elle chute à la deuxième place derrière la Russie.

En 2017 les investissements ont baissé mais la situation reste stable. Durant les 12 mois précédant juillet de l´année en cours, les IDE en Pologne ont atteint 2,4% du PIB, la moyenne des 10 dernières années étant de 2,6%. Si la Pologne n’atteint pas ses chiffres de 2015-2016 où l’afflux moyen était de 3,6%, cela reste néanmoins une situation solide.

Le détaillant polonais de vêtements de sport 50 Style a ouvert son premier magasin en Roumanie, dans le centre commercial Iris de Bucarest, d’une surface de 315 m².

Le nombre de détaillants polonais a rapidement augmenté ces derniers temps et ceux-ci montrent des plans d’expansion ambitieux en Roumanie. Ils proposent des produits de la mode, des chaussures ainsi que des vêtements et des articles de sport, adaptés à toutes les gammes de prix. « La très bonne couverture dont bénéficient les marques polonaises sur leur marché national (la Pologne étant l’un des pays les plus performants de l’UE), leur a permis de rechercher d’autres marchés à fort potentiel en Europe de l’Est. Avec une très bonne position, la Roumanie est le deuxième marché de la région, similaire au marché polonais, avec une consommation élevée soutenue par la croissance des salaires et où les marques polonaises sont déjà bien implantées sur le marché de la mode et pas seulement », a déclaré Brindusa Grama, collaboratrice d’une agence de vente au détail chez Colliers International Romania. « Tous ces facteurs ont créé un contexte idéal pour qu’une enseigne comme 50 Style rejoigne les autres marques déjà présentes ici », a-t-elle ajouté.

50 Style fait partie d’un groupe polonais qui compte plus de 140 magasins en Pologne et en Lituanie. Le détaillant est récemment entré sur le marché hongrois.

GUS (l´Office National des Statistiques) a réalisé le 14 novembre une analyse du PIB en Pologne et a déclaré que celui-ci avait augmenté de 5,7%  au 3ème trimestre de l´année en cours par rapport au même trimestre de l´année dernière, et de 1,7% par rapport au trimestre précédent.

Cela signifie que cette année, l’économie polonaise a enregistré une croissance de 5% ou plus chaque trimestre par rapport à la même période de l’année précédente : la croissance du PIB au 1er trimestre  a été de 5%, au 2ème de 5,2% et enfin au 3ème trimestre de 5,7%.

C’est également la plus forte croissance du PIB au troisième trimestre de toute l’Union européenne. La Pologne a dépassé la Lettonie et la Hongrie, qui ont enregistré une croissance du PIB de respectivement 5,5% et 5%, et a donc une croissance plus de trois fois supérieure à la moyenne des pays de la zone euro (1,7%).

Il est important de noter que les prévisions pour le budget étaient extrêmement prudentes (elles supposaient que la croissance du PIB en 2018 serait à hauteur de 3,8%).

La croissance du PIB en Pologne de 5,7% au 3ème trimestre est une nouvelle très optimiste qui prouve que l´économie de ce pays va bien, surtout au regard de la situation de l´autre côté de la frontière. Les allemands, principaux partenaires de la Pologne dans le commerce, ont noté au 3ème trimestre une baisse de 0,2% du PIB par rapport au trimestre précédent.

Opel (groupe PSA) vient d’annoncer qu’un an après la mise en œuvre du plan Pace, il renoue avec la rentabilité. 

Les calculs comptables du fabricant allemand montrent qu’au cours du premier semestre, les coûts fixes ont été réduits de 28%. Ce qui est important pour les employés en Pologne, c´est que la marque allemande maintient non seulement sa déclaration d’éviter la fermeture d’usines, mais investit également dans le développement de nouvelles. Entre 2019 et 2020 le fabricant allemand va mettre sur le marché 8 modèles nouveaux ou rénovés dont 4 électrifiés.

Le consortium PSA, à l´occasion de changements dans ses usines, a décidé d´investir aussi dans son site acquis en Pologne. Il s´ensuit qu’à partir de 2019, le nouveau moteur essence 1.2 Turbo PureTech à 3 cylindres sera produit à Tychy. L’usine modernisée a élargi la zone de production. De nouvelles machines et appareils sont apparus. Des tests intensifs et des travaux d’installation sont également en cours. En conséquence, l’usine silésienne d’Opel disposera des dernières technologies de production, de contrôle et de systèmes informatiques. Aujourd’hui, le moteur 1.2 PureTech est installé dans les crossovers Opel, à savoir Crossland X et Grandland X. En 2019, il passera à la nouvelle génération de Corsa basée sur une plate-forme développée conjointement avec les ingénieurs PSA.